Rencontres 2021

Rencontres théâtrales
vendredi 18 juin > dimanche 27 juin 2021

Au Domaine durant le festival

Exposition
VARIATIONS SUR LE LAC D’AMBLÉON

  • De Jean-François Dalle-Rive
  • A l’Orangerie du Château

Inspirée des traditions picturales orientales, l’exposition est une invitation à cheminer, du local vers le lointain et l’universel, entre paysages de montagne et d’eau, calligraphies végétales, entre pluie, neige, gel, lumière et éclosion.

“Jean-François Dalle-Rive construit dans l’instant des photographies en noir et blanc qui mettent l’époque en mémoire. Diplômé de l’école Nationale de la Photographie d’Arles, il est resté fidèle au procédé argentique pour des questions de rendu et de pérennité.
Entre photo-journalisme, attention au quotidien et contemplation, son regard longtemps porté sur la ville, s’oriente maintenant vers la nature photographiée d’une manière rêveuse et poétique.”

Rendez-Vous Hors Les Murs

Mardi 22 Juin : 18H30 – La Taverne Rustique – Saint Chef
Mercredi 23 Juin : 18H30 – Cloître des Augustins – Cloître des Augustins

5 Lais de Marie de France : Le chèvrefeuille – Equitan – Le fresne – Lanval – Yonec

  • Cie du Marcheur – traduction Samuel Pivo
  • Interprétation : Clémence Longy et Julien Tiphaine
  • Durée 1h – Entrée libre (sur réservation : nrbrangues@gmail.com)

Le Chèvrefeuille : inspiré d’un épisode de la légende de Tristan et Yseult, ce lai, très court, nous décrit avec quel stratagème les deux amants vont déjouer la surveillance du roi Marc pour se trouver au coeur de la forêt grâce à des écritures magiques.
Equitan : un roi amoureux de la femme de son sénéchal fera tout pour la séduire. Mais alors que les choses se présentaient plutôt bien, les deux amants se perdront en ne résistant pas un élan de passion malvenu qui provoquera leur mort, aussi soudaine que comique.
Le Fresne : deux jumelles séparées à la naissance se retrouveront au gré des hasards amoureux, des ambitions chevaleresques, des errances parentales et des indulgences religieuses.
Lanval : un chevalier vaillant et sans reproche se voit oublier par son seigneur au moment des récompenses. Solitaire, il trouve refuge dans un amour enchanté et fragile qu’il aura bien du mal à conserver face aux assauts jaloux de la reine et de la jalousie des autres chevaliers.
Yonec : une jeune femme de grande beauté, mariée à un homme bien trop vieux pour elle, se voit visitée régulièrement par un amant-oiseau. Ensemble ils tromperont la jalousie du mari, au péril de la vie de l’oiseau et de la liberté de son amante

Tirés du même recueil que les quatre précédents, ils prolongent l’imaginaire autour de l’univers de Marie de France et permettent d’explorer un peu plus l’écriture de cette formidable poétesse du XIIème siècle  

Jeudi 24 Juin : 18H00 – Maison Ravier (Morestel)

Paul Claudel écologiste ?

  • Lecture de textes claudéliens
  • Durée 1h – Entrée libre (sur réservation : nrbrangues@gmail.com)

Claudel a chanté la Création en poète, il l’a méditée en philosophe de la nature. Les paysages sont plus que des tableaux à admirer. Ils ont un sens, allusif,  qu’il faut interroger. Ce thème sera illustré par un florilège de textes principalement tirés de ses Conversations dans le Loir-et-Cher.

AU DOMAINE PAUL CLAUDEL

Vendredi 25 Juin 2021

19H00
La Poesie Sauvera Le Monde 

  • Auteur : Jean-Pierre Siméon
  • Compagnie : Le Théâtre Oblique
  • Interprétation : Olivier Borle et Marc Lauras au violoncelle
  • Durée : 30mn

«Plus une société est antipoétique, plus la poésie devient l’argument théorique majeur de sa contestation.»
Paru en 2015, véritable manifeste poétique et politique, le texte précise, nomme, pointe des enjeux sociétaux contemporains qui nous paraissent absolument essentiels et décisifs. Jean Pierre Siméon, poète et directeur du Printemps des Poètes y défend la langue des poètes, tue et asphixiée par la «novlangue» de nos sociétés libérales folles.

Formé aux écoles de Chaillot et de l’ENSATT, Olivier Borle a fait partie pendant douze saisons de la Troupe du TNP à Villeurbanne, où il a participé à presque toutes les productions comme acteur ou assistant à la mise en scène. Le désir de poursuivre cette appréhension totale du théâtre s’est naturellement prolongée dans la création d’une compagnie. 
Le Théâtre Oblique est donc né en 2013. La compagnie a pour vocation de réunir des artistes désireux de travailler ensemble sur des projets théâtraux dont le point de départ est la rencontre entre un texte, des actrices et des acteurs. Nous avons placé au centre de notre travail l’idée qu’il ne peut y voir de théâtre qui ne parte radicalement des interprètes et d’une langue théâtrale. J’entends par là une langue écrite pour l’oralité, pour la voix des actrices et des acteurs. Et c’est pourquoi nous fûmes naturellement amenés à travailler jusqu’à présent sur des œuvres poétiques. 

Notre chemin artistique est également traversé par la question de l’art et de sa popularité. Quelle place doit tenir le Théâtre d’Art aujourd’hui dans la société? Comment habiter la tension entre le monde dans lequel l’artiste vit et celui qu’il se doit de rêver? Aussi, parallèlement à la création de spectacles, nous développons des activités qui nous permettent de tisser le lien avec la société dans laquelle nous vivons : des ateliers, l’audiodescription, la création de formes légères, lectures, que nous pouvons proposer dans des dispositifs d’accueil improvisés, presque n’importe où… C’est mus par ces désirs que nous menons notre aventure.

20H00
JEANNE

  • Auteur : Charles Péguy
  • Compagnie : Compagnie Dramatique Dépendante
  • Mise en scène :  Christian Schiaretti
  • Interprétation : Louise Chevillotte, Juliette Gharbi, Kenza Laala
  • Durée : 2h15
  • Création novembre 2020 au TNP Villeurbanne.

Le texte de Péguy évoque les quelques jours qui précèdent la révélation de Jeanne, comme une plongée dans le miracle de la conviction : 
La jeune Jeannette, bouleversée par la question du mal, demande à Dieu ce qu’il faut faire. Son amie Hauviette puis madame Gervaise, religieuse, vont tour à tour tenter de répondre à son attente…
enlever “spectacle suivi d’un bord….”

En 2003, Christian Schiaretti, alors jeune directeur du TNP, présentait déjà Jeanne. Il faisait entendre dans les murs de ce théâtre les mots de celui qui l’avait ébloui dans sa jeunesse. Avec une nouvelle distribution de comédiennes rompues à l’exercice prosodique, nous repartons sur les pas de Jeanne d’Arc, au rythme de la langue incantatoire de Charles Péguy. Nous sommes réunis autour de ces trois femmes, comme des fidèles auprès d’un autel. Si leurs paroles touchent, c’est que la poésie de Charles Péguy est charnelle. Ce sont des personnages bien vivants qui s’affrontent. Des personnages de la terre, des êtres de chair et d’os, qui parlent un langage simple, direct, vrai.

Avec conviction et acharnement, les trois femmes semblent traversées par le même dilemme de la résistance ou de l’abandon. Et, dans la destinée de Jeanne, une question affleure : sommes-nous individuellement concernés par le sort du monde ?

Samedi 26 Juin 2021

10H00 :  Atelier autour du spectacle Mangeclous et la Lioncesse

  • Animé par Olivier Borle
  • Ouvert à tous (places limitées, réservation par mail : nrbrangues@gmail.com)

11H00 : Mangeclous et la lioncesse

  • Auteur : Albert Cohen
  • Compagnie : Le Théâtre Oblique
  • Mise en Scène : Olivier Borle
  • Interprétation : Mathieu Besnier et Estelle Clément-Bealem
  • Durée : 55mn

Mangeclous, désespéré d’être si pauvre, décide de se suicider. Mais, ne trouvant aucun moyen satisfaisant pour se donner la mort, il choisit finalement de vivre et décide de préparer une délicieuse moussaka pour le petit déjeuner…
Récit fantastique et pittoresque de la vie quotidienne de Mangeclous, le spectacle mêlant registre épique et théâtre d’objet, narre les aventures du célèbre et fantasque faux avocat de Céphalonie et de ses enfants

11H00 : Camille et Paul Claudel : Lignes de partage

( Salle du Château d’Eau en partenariat avec l’ABVL )
Rencontre/dédicace avec Marie-Victoire Nantet auteure de l’ouvrage paru chez Gallimard, dans la collection Blanche,  en décembre 2020 

14H00
Karpiano

  • Auteur : Edith Azam
  • Compagnie : Compagnie Dramatique Dépendante
  • Interprétation : Edith Azam
  • Durée : 50mn

Le narrateur apprend la musique sur un piano en carton (le karpiano) avec son professeur, Mercure.Tout en traversant cet apprentissage qui lui résiste, il nous parle du monde, de lui, de ses crises, de ses espoirs et du bien que lui procure la musique. Puis Mercure disparait et laisse notre narrateur désemparé. De cette absence, petit à petit, il fera une force de vie.

Des trouvailles de vocabulaire et une intelligence singulière avec ses éclats et ses fulgurances, nous permettent de nous projeter dans l’intimité de ce personnage, car il nous révèle quelque chose du monde, quelque chose de l’incommunicable. Karpiano est une ode à la musique, une ode à l’amour, une ode à la différence.

“Au départ, j’ai écrit ce texte, Mercure, lorsque j’essayais d’apprendre la musique. Je m’interrogeais sur l’apprentissage du solfège et la faculté de lecture du pianiste : il lit simultanément deux clefs, comme deux alphabets décalés : le do pour la clef de sol est un mi pour la clef de fa, c’est très déroutant pour un cerveau non entrainé ! Et le mien était apparemment grippé, j’ai écrit ce texte avec ce cerveau-là.
Ce narrateur, pour moi, il est tout un courage : mon petit courage, mon merveilleux petit courage. Ni homme ni femme, mais sans doute pas non plus un enfant … quelqu’un qui est comme au début de la langue, dans ce qu’elle a de cabré, d’hirsute, de sauvage.
Parce que finalement, qu’est-ce que ça veut dire parler une langue propre, hygiénique ? Que fait-on de l’humanité d’une langue ?
On sourit avec tendresse de l’enfant qui apprend à parler. On lui sourit, oui ! On l’adore cet enfant à la langue si libre ! On l’envie même ! Mais on suit l’habitude, on ensable ses inventions de crainte d’un défaut de langue, alors qu’il s’agit d’expérimentation, d’une recherche fondamentale, qui nous échappe totalement, mais qui nous ouvre au désir. La langue, c’est d’abord du corps… Bien sûr l’éducation atténue, voire éteint, ce phénomène, mais, pour mon narrateur, disons qu’il n’est pas éduqué. Sa langue fait irruption, son corps aussi. Alors, de fait, Karpiano dit quelque chose de la différence, voire du handicap, mais malgré moi : ça s’est écrit comme ça. Le personnage a une langue tourmentée, dressée sur ses affects, mais il exprime, au fond, ce qui appartient à tous.
Dans la fin de ce texte il n’y a pas quelque chose qui meurt, mais plutôt quelque chose qui échappe. Et cette échappée, pour moi, est de l’ordre de la beauté. Une petite chose fragile, courageuse et désespérée. Peut-être Vivre, tout simplement…
Cette adaptation pour la scène, c’est une idée de la directrice du théâtre de Roanne, Agnès Houart, où je suis artiste associée pour deux ans. Elle aimait ce texte et voulait le voir sur scène. Puis est venue la rencontre avec Christian Schiaretti, quand il dirigeait le TNP. Ils m’ont fait confiance pour une carte blanche dans le cadre des Langagières et m’ont aidée à assumer ce texte au plateau. ”
Edith Azam

15H30 :  Grandes Odes 1 et 2 : Les Muses – L’Esprit et l’Eau

  • Auteur : Paul Claudel
  • Interprétation : Aymeri Suarez-Pazos
  • Durée : 1h20 – Entrée libre (sur réservation : nrbrangues@gmail.com)
  • Composées en Chine entre 1900 et 1908 et publiées en 1910, Les Cinq Grandes Odes, s’inscrivent dans la tradition antique grecque de Pindare.

Une adresse intime aux Muses, dans l’ambition des grandes odes antiques, quand célébrant les vainqueurs de Jeux, elles faisaient farandole des dieux, des hommes et des choses terrestres. Les Muses prennent chair, s’infusent d’une réalité hautement personnelle, répondent et questionnent le poète. Figures de la femme, terrestre, céleste, aimée, figures de la grâce, elles sont les grandes forces qui se jouent du poète parmi les grands éléments – l’eau, la terre, le feu, l’esprit ou souffle, et les lieux -intimes et du monde.
Elles sont portées par un lyrisme puissant, et reformulent, à leur façon, l’entreprise poétique des deux maitres de Claudel : Mallarmé et Rimbaud. 

17H30 : Mettre en ondes

  • Table ronde en présence de Blandine Masson, actuelle directrice de la Fiction à France Culture, autour de son ouvrage consacré aux voies de la fiction radiophonique dont Brangues fut un des jalons.
  • Entrée libre (sur réservation : nrbrangues@gmail.com)

« Avec le studio d’essai, Pierre Schaeffer va préparer dans la clandestinité la libération de la radio et la radio de l’après libération. En 1944, il ira enregistrer, dans son château de Brangues, l’écrivain Paul Claudel, expérimentant avec lui une radio de l’intime qui n’existait pas. » (parution chez Actes Sud avril 2021)

20H00
Phèdre

  • Auteur : Jean Racine
  • Compagnie : Compagnie Dramatique Dépendante
  • Mise en Scène : Christian Schiaretti
  • Interprétation : Francine Bergé, Louise Chevillotte, Philippe Dusigne, Juliette Gharbi, Kenza Laala, Clémence Longy, Julien Tiphaine, Marc Zinga
  • Durée : 2h

Seule dans le palais, Phèdre nourrit un profond sentiment de délaissement et conçoit un désir forcené pour Hippolyte, bien que celui-ci témoigne d’un rejet complet de la gent féminine…
Sur l’immense plateau noir et nu, presque austère, les acteurs nous font face, engoncés dans des costumes de brocards magnifiques et lourds. Leurs mouvements sont réduits, seules comptent leurs paroles, seul importe l’alexandrin sublime de Racine. Il est dit pour être entendu, dans sa limpidité.

Les comédiens, vieux complices du metteur en scène, sont parfaitement rompus à cet art de la poésie racinienne : Francine Bergé, Marc Zinga, Julien Tiphaine et Louise Chevillotte. Cette dernière éclate dans le rôle-titre, faisant entendre toute sa fureur, et sa douleur aussi, véritable proie de Vénus.

Le malheureux destin d’une femme, conduite au suicide par un amour interdit, va inspirer à Racine son chef-d’œuvre, écrit pour une actrice dont il était épris. Il y présente sa Phèdre en victime coupable. Victime de la vengeance de Vénus qui s’arrange pour qu’elle soit saisie d’un amour impossible envers Hippolyte, le fils de Thésée son époux.

On verra, en vain, la jeune femme tenter de résister.
Aussi à l’annonce de la mort de Thésée, Phèdre, encouragée par Œnone, dévoile-t-elle ses sentiments au jeune prince. Celui ci, horrifié, prend la fuite. L’acharnement de la déesse accélère les événements : l’annonce de la mort de l’époux n’était qu’une rumeur, le voici de retour. Le désordre est total. Œnone, pour préserver sa maîtresse, accuse Hippolyte d’un crime odieux. Phèdre sait ce qu’il en est et pourrait l’innocenter mais garde le silence par dépit amoureux, passant ainsi du statut de victime à celui de coupable.

La tragédie est lancée, en une action, en un temps, en un lieu, selon les règles du XVIIe siècle. Par le rythme parfait de ses alexandrins, Racine excelle à montrer le feu sous la glace.

Dimanche 27 Juin 2021

11H00 : Grandes Odes 3 et 4 : Magnificat – La Muse qui est la grâce

  • Auteur : Paul Claudel
  • Interprétation : Aymeri Suarez-Pazos
  • Durée : 1h20 – Entrée libre (sur réservation : nrbrangues@gmail.com)
  • Lecture suivie d’un commentaire/débat 

15H00 : Hommage à Renée Nantet-Claudel (1917-2021) 

Renée Nantet, dernière enfant de Reine et Paul Claudel, prit en 1972 l’initiative avec Jacqueline Veinstein des Rencontres de Brangues.
Nul à présent ne peut oublier ce geste initial dont nous sommes héritiers. Esprit libre et malicieux, elle nous montre encore aujourd’hui le chemin. Le théâtre, la poésie occupèrent sa vie pleinement. Il est un juste retour que la poésie comme le théâtre lui rendent hommage.

17H00
Fables de Jean de la Fontaine

  • La Ben Compagnie
  • Interprétation : Benjamin Kerautret, Damien Gouy, Vera Markovitch
  • Durée : 1h

Il existe plus de 240 fables , tout cela écrit en douze livres. De ce fait , les fables que nous connaissons peuvent se compter sur les doigts des mains.
Si nous avons en tête les incontournables telle que le corbeau et le renard, la cigale et la fourmi, Le loup et le chien, Le loup et l’agneau …. de nombreuses pépites méconnues sont à découvrir tant par leur morale que par la jubilation des mots et du rythme.
Ce spectacle familial, mais pas si enfantin, va mettre vos sens en éveil.

La Ben Compagnie, créée en 2008 et dirigée artistiquement par Benjamin Kerautret, est une troupe professionnelle de comédiens du Loir-et-Cher de la même génération, issus, pour certains, de grandes écoles nationales, telles que l’E.N.S.A.T.T. et d’une quinzaine de Bénévoles. 

La mission de la Ben Compagnie est de faire découvrir le théâtre à tous les milieux sociaux et de promouvoir la langue française en véhiculant nos valeurs principales que sont le partage et la convivialité. Elle se veut proche des habitants en créant un rapport privilégié entre artistes et spectateurs. Ainsi, des rencontres en amont et en aval des spectacles sont proposés afin de tisser des liens avec les publics, qu’ils soient scolaires ou familiaux, avec pour mot d’ordre une accessibilité tarifaire.

La troupe, une nécessité : Si nous utilisons le terme de troupe, ce n’est pas anodin. Une troupe permet l’entrelacement des répétitions et des représentations, augmentant ainsi considérablement la proposition artistique avec, de surcroît, la constitution d’un répertoire. Elle est donc garante de l’identité de la compagnie. C’est ainsi qu’artistes, spectateurs, bénévoles et politiques peuvent se retrouver pour affirmer leurs souhaits, leurs volontés et leurs besoins.

Autres Rendez-Vous : Journées du Patrimoine

Samedi 18 Septembre 2021

17H00 : Tandem (Radio Imaginaire)

  • Auteur : Joséphine Chaffin 
  • Compagnie : Superlune
  • Mise en scène et interprétation: Clément Carabédian et Joséphine Chaffin
  • Renseignements Billeterie : nrbrangues@gmail.com

Une chroniqueuse, interprétée par Joséphine Chaffin, invite à son micro, au gré d’une série radiophonique sur les couples créateurs, des artistes (tous interprétée par Clément Carabédian) qui ont existé . Époques, nationalités et arts se mélangent : Richard Burton, Jean Tinguely, Serge Gainsbourg, Gustav Mahler, Auguste Rodin, Francis Scott Fitzgerald… Ils ne viennent pas parler de leur oeuvre, mais bien de celle de leur compagne artiste.

Tandem est le fruit d’un cheminement réflexif et artistique autour d’un thème : les créatrices. Quelle place les femmes occupent-elles dans l’histoire de l’art – toutes disciplines confondues ?

La Cie superlune est l’alliance d’une autrice, Joséphine Chaffin, et d’un comédien, Clément Carabédian, défendant un théâtre poétique et populaire.
La langue et la narration sont la colonne vertébrale de nos projets artistiques et pédagogiques : à partir d’une écriture contemporaine et vivante, notre compagnie veut se mettre au service de tous les publics.
Tandem est le fruit d’un cheminement réflexif et artistique autour d’un thème : les créatrices.
Quelle place les femmes occupent-elles dans l’histoire de l’art – toutes disciplines confondues ? Pourquoi, alors même que la création artistique pourrait, a priori, être perçue comme un espace de lutte contre les discriminations sexistes, elle est au contraire un terrain particulièrement miné pour la liberté des femmes ?
Ces questions étaient au centre du travail de recherche mené en 2012 par Joséphine Chaffin à l’ENS, dans un mémoire consacré au statut des femmes de théâtre aujourd’hui en France.
Deux années s’écoulent, puis Superlune s’engouffre à nouveau dans ce champ thématique en répondant en octobre 2019 à une commande faite par le Domaine d’O à Montpellier, dans le cadre des rencontres de Magdalena, réseau international de créatrices.
Le cahier des charges est le suivant : inventer un court impromptu théâtral qui traite des couples d’artistes . Nous écrivons alors une émission de radio imaginaire, qui convoque à son micro des artistes masculins pour parler du couple de créateurs qu’ils forment avec leur compagne.

Aujourd’hui, il s’agit de transformer cet impromptu en un véritable spectacle. Ce fil rouge thématique, qui a régulièrement traversé notre travail ces dernières années, est devenu l’un des maillons de l’ADN de la Compagnie Superlune.
Nous rêvons de Tandem comme d’un spectacle signature de notre projet : une carte de visite qui permettrait à notre jeune structure d’aller à la rencontre de tous les territoires et de leurs habitants.

Dimanche 19 Septembre 2021

17H00 : L’Air Du Temps

  • Direction Artistique : Claire Delgado Boge
  • Compagnie : Ad Libitum
  • Interprétation : Heiko Buchholtz, Claire Delgado Boge, Isabelle Raquin, Patrick Reboud
  • Renseignements Billeterie : nrbrangues@gmail.com

Claire Delgado Boge, directrice artistique de la Cie Ad libitum – chanteuse d’opéra et comédienne, vient du monde des salles de concert d’Europe, « des fauteuils rouges et moelleux des Opéras Garnier et Comique » et a fait le choix d’aller dans les villes et villages, pour faire chanter des milliers d’amateurs et partager sa passion. Un travail de fourmi, de proximité, de patience et de joie partagée

Répertoires pressentis : Des chœurs d’opéra au Negro spirituals, du rock philanthropique aux musiques actuelles, chansons pour la liberté, l’égalité, la paix, pour la libération de la femme, contre l’Apartheid, la dictature, la ségrégation raciale.
Les compositeurs : John Lennon, Nina Simone, Thierry Machuel, Jean Ferrat, Mozart, Poulenc, Kurt Weill, Gershwin, Bob Marley, Village People, The Weather Girls, Angèle, Gilberto Gil et Caetano Veloso, Violeta Parra, Grand Corps Malade, Beyonce, Louz and the yakuza, Lana del Rey, Joan Baez 

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